Comment regarder un tableau (2/6) -
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Comment regarder un tableau (2/6)

descente de la croix Rogier van der Weyden

Comment regarder un tableau (2/6)

 

Note : Cet article est une relecture du livre Comment regarder un tableau de Françoise Barbe-Gall paru aux Editions du Chêne, Hachette Livre, en 2008.

1) La descente de Croix, Rogier Van der Weyden

 

 

descente de la croix Rogier van der Weyden

 

Tout le tableau communique la même émotion : la tristesse de la mort du Christ.

 

Tous les personnages sont en face de nous comme une frise. Jean et Madeleine sont de biais ce qui permet de casser la monotonie du tableau et de donner de la profondeur. Leur posture accentue le réalisme dela scène.

 

Ce réalisme est également marqué par la diversité des attitudes. Tous les personnages expriment leur tristesse d’une manière différente.

 

Une femme cache son visage dans sa main et pleure. Ses larmes sont incroyablement réalistes.

 

Jean  a le visage marqué et les yeux rouges. Il se retient de pleurer mais la douleur marque son visage.

Celui qui tient les pieds de Jésus retient également ses émotions. Mais elles se manifeste avec le visage crispé et les veines qui ressortent.

 

La femme qui soutient Marie, celui qui tient le haut du corps du Christ et celui situé au fond à droite, maîtrise plus leur peine. Leur visage est sérieux mais à des degrés différents.

 

Le personnage qui décroche Jésus a le visage bleu pâle. Sa lividité est renforcée par le bleu clair de son vêtement. (Son habit a encore de la lumière, plus sa tête. On dirait qu’il est mort depuis quelques jours).

 

Marie s’est évanouie et son visage est d’une extrême pâleur.

 

Sa position reprend celle de son fils : ils sont penchés du même côté, ils ont le même bras replié et le même bras tendu et ils ont les jambes pliées de la même façon. Elle semble mourir en même temps que son fils.

 

Comment mieux exprimer la douleur d’une mère face à la mort de son enfant. C’est insupportable, bien au-delà de ses forces. Elle ne veut qu’une chose, le rejoindre. C’est ce que reflète le parallélisme des deux corps.

 

Le personnage de Madeleine est le plus torturé. Le peintre a exprimé ce qu’elle ressentait par sa posture. Son corps est tordu, ses mains sont entrecroisées d’une manière particulière. La douleur est telle qu’elle semble avoir perdu toute raison. Sa posture représente la folie. Ses vêtements se distinguent aussi de ceux des autres. Il y a un mélange de couleurs. Cela exprime également la confusion dans laquelle elle est.

 

Les nuances de représentation de la douleur peuvent avoir deux sens. Soit on se reconnait dans la manière de souffrir d’un personnage et alors l’identification accroit l’émotion. Soit la façon dont on exprime notre douleur importe peu, l’essentiel est d’être touché par la mort du Christ.

 

Le bras tendu du Christ nous renvoie à Marie qui nous renvoie au crâne.

Cet élément nous rappelle la mort de Jésus. Ce n’est pas la peine de baisser les yeux pour échapper au sujet, le crâne nous y rapporte.

Il a également une signification. Jésus a été crucifié à Golgotha, ce qui se traduit par crâne.

 

Les traces sur le corps du Christ sont également réalistes. Les regarder nous fait imaginer la douleur qu’il a ressenti lors des supplices.

 

Mais tout dans ce tableau n’est pas que désolation.

 

Le corps du Christ n’est pas encore atteint par les traces de la mort.

Sa peau bien qu’un peu blanche a toujours la couleur de la chair. Il n’est pas livide comme le visage de sa mère. Son visage ne s’est pas figé dans un masque de souffrance.

 

Pour les autres personnages, la tristesse de leur visage est contrebalancée par leurs vêtements.

 

Ils ont de belles tuniques, les couleurs sont éclatantes et elles ont l’air incroyablement souples et légères.

 

Le manteau est également bien fait. Cet élément permet également aux spectateurs de l’époque de s’identifier. Ceux qui passaient commande aux artistes ou qui admiraient leurs œuvres étaient en effet des personnes d’un certain milieu.

 

Le fond doré empêche de voir au-delà de la scène. Si nous ne pouvons pas fuir vers le bas du tableau nous ne pouvons pas plus nous réfugier au-delà de la représentation. Ce fond nous rapproche des personnages. Nous sommes face à eux, sans aucune échappatoire et leur douleur finit par devenir la nôtre devant la perte du Christ et les souffrances qu’il a endurées.

 

 

Ce qu’il faut retenir 

 

– Les émotions des personnages. Quelles émotions dégagent les personnages ? Est-ce qu’ils ont tous la même ? Sont-elles représentées de la même manière par tous ?

– La symbolique des vêtements. Est-ce qu’ils contrastent l’émotion du tableau ? Ont-ils une fonction ? Ici la couleur des vêtements sert à identifier les personnages. Les habits de Madeleine reflètent l’état de son esprit.

– Le décor. Est-ce qu’il y en a un ? S’il n’y en a pas quel effet ça crée ?

 

2) Le Printemps, Botticelli

 

 

Printemps Botticelli

 

Vénus est presque au centre. Elle est située plus haut que les autres personnages et Cupidon est au-dessus d’elle. Il y a des arbres partout sauf derrière elle, à la place il y a du feuillage. On dirait des ornements. Elle est entouré de noir qui monte jusqu’à Cupidon pour l’englober. Il s’agit donc du premier personnage qu’on voit, du premier lieu qui attire notre regard.

 

Sa présence est normale. Elle a un lien particulier avec le printemps. Elle aussi est liée à la fécondation et donc au renouveau.

 

Sa main droite fait un geste comme pour montrer le groupe de nymphe, ou pour séparer ce qu’il y a à sa gauche de ce qu’il y a à droite. Cupidon est tourné du même côté que sa main. Cela peut signifier qu’elle lui donne l’ordre de viser une des Grâce, d’ailleurs sa flèche est déjà encochée.

 

A droite, on voit Zéphyr s’emparer de la nymphe Chloris (Flore pour les Romains). Le dieu du vent est reconnaissable à la forme de sa bouche. Elle représente le souffle, ce qui est l’action du vent. Elle tente de fuir mais n’y parviens pas. Des herbes s’échappent de sa bouche. Selon le mythe, Zéphyr l’enlève et la prend comme femme. Mais ensuite il veut réparer ses tords et la transforme en déesse du Printemps. Elle devient donc la déesse de l’agriculture, et c’est ce qui nous intéresse pour ce tableau. Ainsi le troisième personnage est Chloris devenue déesse. Elle a une robe ayant pour motif des fleurs et balance des pétales. C’est le personnage le plus avancé et elle nous regarde.

 

De l’autre côté de Vénus, trois Grâces. Elles se tiennent la main et dansent. Leur ronde représente l’éternel recommencement. D’ailleurs c’est l’une d’elle que vise Cupidon. Ce qui signifie que se tableau va se reproduire mais avec une des Grâce à la place de Flore. Une d’elles va fuir, se faire attraper, devenir femme, enfanter. Puis se sera au tour d’une autre.

 

Hermès est là aussi à gauche du tableau. Il sert à casser la symétrie en faisant un groupe de quatre personnages à gauche de Vénus et un groupe de trois de l’autre côté. Mais que fait-il ? Au début je croyais qu’il allait cueillir un fruit, mais non. Il tient son caducée dans la main et chasse les nuages encore présents dans le coin en haut à gauche. Ainsi les deux côtés du tableau s’opposent. Hermès chasse ce qui entre dans le tableau, il les empêche d’entrer. Zéphyr, au contraire,  s’est imposé dans le tableau, il a forcé le bord pour s’emparer de celle qu’il voulait.

 

Le tableau est donc la représentation du Printemps avec sa symbolique : la renaissance et la fécondité. D’ailleurs le ventre de Vénus est arrondi, encore un signe de l’enfantement. Les Grâces dansent et Hermès bloque les nuages. Cela semble donc un moment merveilleux. Le tableau semble fêter les joies du mariage et de la conception.

 

Mais comme nous l’avons dit Zéphyr a enlevé Chloris pour satisfaire ses pulsions physiques. Pourquoi avoir représenté cela ? Cet élément contraste avec cette idée de bonheur parfait qui se dégage. D’ailleurs, rappelez-vous, une des Grâces va être touchée par Cupidon alors que leur danse représente le recommencement. Elle va donc fuir à son tour un ravisseur. Le seul modèle d’amour dans le tableau c’est Chloris qui est forcée. Enfin, Hermès a essayé de bloquer vents et nuages mais Zéphyr a réussi à forcer l’image comme il a forcé Chloris.

 

Chose étrange dans les commentaires que j’ai lu, tous racontent l’histoire du tableau. Mais au moment de le commenter ça devient la célébration du printemps, de la fécondité, voire l’image de l’amour céleste avec une lecture néo-platonicienne. J’ai donc l’impression qu’au moment d’analyser, ils ont oublié Zéphyr et la jeune nymphe. C’est comme s’ils les avaient exclus du tableau pour interpréter le reste du tableau. Ils ont effacé l’élément dérangeant.

 

Ce qu’il faut retenir

 

– La référence mythologique. Cela peut sembler bête mais on ne peut pas comprendre le tableau si on ne connait pas le mythe auquel il se réfère.

– Les symboles. Les personnages mythologiques ont des attributs et des fonctions qui leurs sont propres. Il faut donc reconnaître les personnages représentés et pourquoi ils sont dans le tableau.

– L’organisation. Comment sont placés les personnages. Sont-ils sur la même ligne ? Un personnage sépare-t-il les groupes ou au contraire est-ce qu’il les lie ? Pourquoi.

– Les contraires. Des éléments peuvent s’opposer. Ici c’est Hermès d’un côté et Zéphyr de l’autre. Pourquoi créer une opposition ?

-Les anomalies. Un élément vient-il troubler la représentation ? Est-ce qu’un élément échappe à la signification du reste du tableau. Ici c’est Zéphyr qui perturbe l’image d’amour et de bonheur idéal.

3) La jeune fille à la perle, Johannes Vermeer

 

 

Et oui encore un portrait. Cela prouve qu’on ne peut pas tous les lire de la même façon. Ils ne signifient pas tous la même chose. Notre méthode d’analyse du portrait doit donc s’élargir. Cette méthode évolue au fil du livre de Françoise Barbe-Gall grâce aux pistes qu’elle donne à notre analyse personnel des tableaux.

 

 

jeune fille à la perle vermeer

 

 

Ce qu’il faut savoir avant de commencer c’est que la peinture a été endommagée. Ainsi les craquelures qu’on peut voir sur le visage sont dues à l’usure. Ce n’est pas le peintre qui les a faites.

 

La jeune fille nous apparaît avec intensité. La lumière est très présente sur son visage et sur ses vêtements. Il y en a également dans ses yeux ce qui lui donne un regard vif. Sa lèvre est légèrement humide ce qui reflète la lumière. La boucle d’oreille réfléchit encore cette clarté. Cette luminosité est renforcée par le noir qui entoure la jeune fille. Nous ne voyons qu’elle et avec force.

 

L’absence de décor la situe hors de l’espace et du temps. Son turban peut donner des indices pour la situer. Mais à l’époque il s’agit d’un accessoire rare. Il apporte alors un côté étranger. Il est difficile de déterminer d’où elle vient. Elle n’est nulle part.

 

La boucle d’oreille a plusieurs significations. Isaac en aurait fait cadeau à sa femme Rebecca, ce qui signifie la chasteté. Mais dans le contexte de l’époque cela peut aussi représenter la coquetterie.

 

Tant qu’on parle de coquetterie, pourquoi a-t-elle la bouche légèrement ouverte ? Peut-être qu’elle nous parle ou qu’elle va dire quelque chose. Mais ses lèvres sont humides. Parler ne produit pas cet effet. C’est pour respirer ? Mais elle ne vient pas de courir, elle n’a pas à respirer la bouche ouverte. On peut imaginer ce que l’on veut, et c’est le but de la double signification de la perle et de tout le portrait, mais je pense qu’elle n’est pas si chaste que ça.

 

Et d’ailleurs qui regarde-t-elle ? Regarder bien sa position. Elle n’apparait pas souvent en peinture. Elle n’est pas face à nous. Elle ne pose pas devant un peintre. Ses épaules sont presque de profil et sa tête suit les épaules. Elle était en train de marcher et elle s’est retournée pour regarder quelqu’un derrière elle. Il s’agit d’un geste rapide, elle va bientôt se retourner et reprendre sa route. C’est ça qui fait la particularité de ce tableau et sa beauté. Le peintre a réussi à immortaliser un moment fugitif.

 

Mais qui regarde-t-elle ? Je ne sais pas, imaginez qui vous voulez. Avec sa perle, son regard intense et ses lèvres humides et rouges, je penche pour un amant.

 

Ce tableau représente une jeune fille hors de l’espace et du temps. Ce n’est pas non plus un modèle particulier qui est peint, on ne connaît pas son nom. Il s’agit du portrait d’une personne impossible à identifier. Elle ne raconte pas d’histoire. C’est nous qui la construisons à partir des éléments du tableau, comme moi j’ai pensé à sa rencontre avec un amant. Elle se tournerait pour le voir une dernière fois avant de le quitter. Mais d’autres interprétations sont possibles. Chacun crée l’histoire qu’il voit. Ainsi certains la croient plutôt chaste et voit dans le bleu du turban une référence à Marie, ce qui appuie leur idée.

 

Et vous? Qu’est-ce qu’elle vous raconte ?

4) La Vénus au Miroir, Diego Velasquez

 

 

Vénus au miroir Diego Velasquez

 

Vénus est allongée et nous tourne le dos. Sa position est naturelle, elle ne prend pas de pose. Sa représentation change des modèles italiens. Ici elle est plus fine. Il n’y a aucun de ses attributs. S’il n’y avait pas Cupidon il aurait pu s’agir de n’importe quelle autre femme.

 

Mais c’est Vénus. Le drap sous son corps et la couleur sombre du mur font ressortir la blancheur de sa peau.

 

Cupidon est représenté sans flèche. Il a un tissu bleu autour de lui qui peut symboliser la beauté.

 

Il y a ensuite ce miroir. Il reflète le visage de Vénus. Mais devrait-il vraiment le refléter ? N’est-il pas plutôt en face d’un endroit plus intime ? Mais cette vue nous est interdite. A la place nous voyons son visage. Mais le voyons-nous vraiment ? Plus on se rapproche et plus il se dérobe. Quand on avance l’image se brouille. Le côté gauche du reflet devient flou, il devient superposition de couleurs tandis que le côté droit s’enfonce dans l’obscurité. C’est une déesse. Elle ne peut pas apparaître réellement telle qu’elle est à de simples mortels. Pour la voir au mieux il faut être loin. Dès qu’on s’approche sa beauté nous échappe.

 

Mais je ne peux pas m’empêcher de penser à une autre idée. Le corps de la déesse s’éloigne des modèles et ressemble plus à celui d’une femme normale mais jolie. L’absence de pose renforce le naturel. Donc le reflet qui laisse apparaître les traces de peinture, notamment ce rouge, on pourrait presque dire qu’il s’enlaidit. Cela ne montre-t-il pas que pour une femme le miroir sert à relever les imperfections liées passage du temps ?

 

Cette interprétation peut unir la déesse charnelle et la déesse céleste. La vraie femme, faite de chair, verra les stigmates du temps et un jour elle ne plaira plus. Vénus, idéale de la beauté, sera toujours jeune et séduisante.

 

C’est uniquement pour cela qu’on voit son visage dans la glace ? Non. Il y a tout un jeu de regard. Si nous voyons Vénus grâce au miroir, c’est qu’elle aussi nous voit. Elle peut donc voir qu’elle effet la découverte de son corps nu procure au spectateur.

 

Mais il y a trois jeux de regard. Le spectateur voit l’arrière du corps de Vénus et son visage dans le miroir. Mais que regarde Vénus ? Si elle nous observe pour voir nos émotions, c’est qu’elle ne regarde plus son reflet. Si elle le regarde, elle ne nous voit plus. Et Cupidon apparaît comme l’exact opposé du spectateur. Il ne voit ni le miroir ni ses fesses, mais il contemple ce qui nous est interdit : le visage de la déesse et son intimité.

 

Ce qui provoquerait un irrésistible désir nous est caché. On ne peut que se satisfaire de ce qu’elle nous accorde à voir et à imaginer le reste. N’empêche on aimerait bien être à la place de ce Cupidon.

 

Que faut-il retenir ?

 

 – Le personnage mythologique est-il représenté comme d’habitude ? A-t-il ses accessoires et son corps correspond-il aux modèles grecs et italiens ? Pourquoi ?

– Les regards. Un miroir signifie jeu de regards. Alors nous que voyons nous et que ne voyons nous pas ? Même questions pour les personnages. Et l’image du miroir doit-il vraiment refléter ce qu’il est censé montré ?

5) Le Bal du Moulin de la Galette, Renoir

 

 

bal du moulin de la galette renoir

 

Il s’agit d’un événement de tous les jours. Les personnages sont comme nous, ils font partie du quotidien. On remarque juste quelques lignes qui montrent qu’il s’agit d’une composition du l’auteur et non d’une scène qu’il voit. Il y a le banc au premier plan, dont la ligne est parallèle à celle des personnages qui sont dessus. Cela marque la transition entre ceux qui boivent et ceux qui dansent. Mais on oublie vite ces lignes pour se plonger dans la réalité du moment.

 

Ce tableau respire la joie. Les gens discutent tranquillement ou s’amusent sur la piste de dance. Toute la scène beigne dans la lumière.

 

Des arbres semblent masquer le soleil. Mais des rayons passent quand même à travers le feuillage. La lumière n’illumine pas tout le tableau mais elle l’envahit sous forme de tâche.

 

C’est elle qui donne cette couleur de peau, qui donne cette couleur aux vêtements et qui illumine la piste de danse.

 

En étant présente partout, elle donne de l’unité au tableau. Elle le rend également réaliste puisqu’elle correspond à ce que nous pouvons voir sur les places publiques.

 

Il n’y a pas d’anomalie ni d’élément qui bouleverserait cette joie. Les gens sont heureux, cela se voit à leur visage, et la scène est lumineuse.

 

La seule chose qu’a à faire le spectateur, c’est de regarder et de ressentir la joie du moment que le peintre a capté.

 

 

Que faut-il retenir ?

 

– Les personnages. Est-ce qu’ils montrent tous la même émotion ? Sont-ils issus du quotidien ?

– La lumière. Comment est-elle répartie ?

– Les anomalies. Un élément fait-il contraste avec le reste ou non ?

– Le ressenti. Des fois il n’y a pas à décoder le tableau. Il n’y a pas de signification à découvrir. Il faut juste se laisser envahir par les sentiments du tableau.

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