20 Août L’impressionnisme
Introduction
Les tableaux de ces artistes font scandale. Les peintres sont traités de « barbouilleurs » et les Salons officiels leur sont refusés. Seules les expositions privées permettent de les faire connaître.
Mais certaines personnes apprécient leurs œuvres, notamment Emile Zola, car ils représentent des paysages paisibles au lieu des difficultés sociales, politiques et économiques de l’époque.
Les impressionnistes fuient les ateliers et les artifices. A la place ils optent pour une peinture en plein air. Ils cherchent à montrer les incessants changements de couleur d’un paysage provoqués par la lumière.
En appliquant les couleurs par tâche et en floutant les contours, l’Impressionnisme se démarque de la photographie qui se développe à cette époque. Le peintre ne reproduit pas simplement ce qu’il voit, il capte l’éphémère.
Ces artistes rompent tous les codes de l’époque en reproduisant un paysage tel qu’ils le perçoivent et non pas telle qu’il est.
Qu’est-ce que l’impressionnisme ?
Albert Auvier, l’un des fondateurs du Mercure de France, décrit à la perfection l’art des Impressionnistes :
« Le vrai but, c’est encore l’imitation de la nature, non plus peut-être avec sa forme propre, sa couleur propre, mais avec sa forme perçue, sa couleur perçue ; c’est la traduction de la sensation instantanée avec toutes les déformations d’une rapide synthèse subjective ».
Tout est dit. Cette phrase pourrait même être considérée comme une définition de ce mouvement.
Deux notions essentielles sont exposées :
– La subjectivité. Les peintres représentent la nature telle qu’ils la perçoivent à travers leur tempérament. Ils ne copient plus fidèlement la nature, et ne cherchent plus à montrer une nature idéale.
– L’instantanéité. Il ne faut pas rester des heures à contempler un paysage pour reproduire les moindres détails. L’artiste doit représenter le plus rapidement possible ce qu’il voit pour conserver le sentiment qu’il a eu et le transmettre.
Maintenant que la définition de l’Impressionnisme a été donnée, voyons celle de l’Impressionniste.
Nous pouvons en trouver une chez Paul Mantz :
« L’impressionniste est l’artiste sincère et libre qui, rompant avec les procédés de l’école, avec les raffinements à la mode, subit, dans la naïveté de son cœur, le charme absolu qui se dégage de la nature et traduit, simplement et avec le plus de franchise possible, l’intensité de l’impression subie. »
Il donne ainsi les caractéristiques de cet artiste :
– Il est libre. Il peint ce qui lui plait sans se précoccuper des règles imposées par l’Académie des Beaux-arts.
– Il est sensible aux paysages. Il ne copie pas la nature, il traduit les émotions qu’elle lui inspire.
D’où vient le terme Impressionniste ?
En 1874, les peintres de ce mouvement font leur première exposition chez Nadar, célèbre écrivain et photographe de l’époque.
Pour cet événement ils se regroupent sous le nom de « Société Anonyme Coopérative d’Artistes, peintres, sculpteurs, graveurs, etc. »
Parmi les tableaux exposés il y a celui de Monet Impression, soleil levant.
Charivari en fait la critique : « Impression, j’en étais sûr. Je me disais aussi, puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l’impression là-dedans ».
Quatre jours plus tard, le mot est repris dans un article du journal Le Siècle intitulé Exposition du boulevard des Capucines, les impressionnistes.
Le terme se généralise et désormais tout le monde les appellent Les Impressionnistes.
L’impressionnisme et les peintres paysagistes anglais
Turner est le premier à représenter des paysages brumeux et lumineux. Voulant fuir la ville qui est alors en pleine révolution industrielle, il cherche à retrouver la lumière. Ses peintures font penser à un aveugle recouvrant la vue.
Un autre nom est à retenir, il s’agit de Constable, un peintre obnubilé par les perpétuelles transformations de la nature en fonction de la lumière.
Il était d’ailleurs admiré en France avant de l’être en Angleterre.
Il s’est fait connaitre avec le Salon parisien de 1826, ainsi que d’autres peintres de paysage comme Bonington, Copley, Fielding, John Varley, James Roberts et Wild sont exposées.
En voyant ces peintures anglaises Delacroix s’exclame avec enthousiasme : « De l’air, de l’espace ».
Il réalise alors que la lumière transforme l’objet. Il devient l’un des premiers français à séparer les couleurs sur sa palette. Il procède ainsi à une division des teintes.
Mais ce sont les impressionnistes qui exposeront le principe utilisé : « Vert et violet : ces tons il est indispensable de les passer l’un après l’autre ; et non pas de les mêler sur la palette ».
A partir de là, Delacroix transforme la réalité selon son imagination grâce aux couleurs et aux contrastes.
Daumier (peintre français) proclame lui aussi la toute puissance de l’imagination par son non-conformisme.
Ses œuvres présentent une nouvelle façon d’appréhender le réel.
En tant que caricaturiste, il n’hésite pas à prendre des libertés avec ses modèles et à jouer sur les volumes.
Il impose une vision rapide qui retient ce qui est essentiel et donc éternel.
Réussir à saisir l’éternel dans le transitoire, c’est la caractéristique de la modernité. D’ailleurs Baudelaire le considère comme « un des hommes les plus importants dans l’art moderne ».
Corot (peintre français), négligé voire méconnu à son époque, est également une source d’inspiration pour les impressionnistes. Ses compositions donnent l’illusion d’une merveilleuse rencontre avec la nature. La simplicité apparente de ce qu’il donne à voir cache en fait une construction intellectuelle.
Dans son Journal, Delacroix rapporte des conseils qu’il a reçus de Corot : « Il m’a dit d’aller un peu devant moi, et en me livrant à ce qui viendrait. Il n’admet pas qu’on puisse faire beau en se donnant des peines infinies ».
Si Delacroix n’a pas suivi ce conseil, les impressionnistes l’appliquèrent en peignant ce qui leur venait immédiatement à l’esprit.
L’Impressionnisme et la photographie
A l’époque où le mouvement impressionniste se constitue, la photographie fait son apparition.
Cette invention a des conséquences sur le monde de la peinture.
En effet le peintre n’a plus besoin de représenter fidèlement la nature. La peinture en trompe-œil perd ainsi en prestige.
Si au début il faut plusieurs heures pour prendre un cliché, très vite il ne faut plus que quelques secondes.
Mais qu’importe le temps que cela prend, la photo reste instantanée. Elle fixe un moment en donnant l’illusion de la permanence.
Les peintres reprennent cette notion d’instantanéité.
Ainsi l’objectif de l’appareil devient le regard du peintre. Il doit à son tour reproduire ce qu’il voit selon le moment qu’il a choisit et la luminosité.
Mais en photographie, il suffit d’un clic.
En peinture, la représentation de la vision rapide est forcément plus lente.
Pour garder cette notion de spontanéité, les peintres utilisent le « fa presto ». La traduction est : fait vite. Cela signifie qu’ils ne font ni les dessins ni les études préparatoires pour garder l’effet général.
L’Impressionnisme et l’art japonais
Ce mouvement s’inspire également des estampes japonaises présentées aux expositions universelles à Paris en 1867, 1878 et 1889.
Elles montrent des sujets quotidiens représentés de façon à saisir l’essentiel.
Les impressionnistes trouvent dans cet art une confirmation de leur façon de voir, de comprendre et d’interpréter la nature.
D’ailleurs chacun prend ce qu’il veut. Manet par exemple est particulièrement sensible à cette peinture plate, sans volume, ni ombre ni lumière.
Cette peinture les incite également à réduire leurs couleurs aux tons essentiels.
Il y a aussi de nombreuses similitudes entre la peinture de Monet et les estampes japonaises.
Nous retrouvons une volonté de représenter les aléas du temps.
Il s’inspire également des estampes d’Hiroshige pour peindre ses nombreux Nymphéas.
Le Salon des refusés
Aux alentours de 1860, l’impressionnisme n’existe pas encore, mais un groupe de jeunes artistes aimant Delacroix et Corot et défendant le Déjeuner sur l’herbe de Manet, se rassemblent.
Ils fuient les villes et recherchent la nature avec sa lumière. Ils redécouvrent ainsi les paysages. Mais il ne s’agit pas d’imitation de paysage réel mais de paysage intérieur.
Ils s’inspirent de ce qu’ils voient mais en le rendant idéale, sans défaut. Ils créent donc des paysages qui ont pour but de rendre heureux l’homme de la ville. Leur peinture traduit leur vision et leurs sentiments.
Mais leur peinture est mal vue par le public et les autres artistes pour trois raisons :
– Les sujets les plus prestigieux sont ceux tirés de l’histoire et de la mythologie. L’intérêt des impressionnistes pour les sujets ordinaires est donc incompréhensible. Ils traitent des sujets considérés comme les plus bas dans la hiérarchie des sujets picturaux.
– Le public habitué aux couleurs sombres, patinées par la fumée et les vernis dénigre ces tableaux emplis de lumière.
– Leur peinture ne tient pas comptes des règles classiques de la couleur et de la composition. Ils sont donc considérés comme des peintres ratés, comme des artistes qui n’arrivent pas à maitriser les bases de la peinture.
Toutes ces raisons font que monsieur Signal, professeur à l’Ecole des Beaux-arts, refusent d’exposer 4000 œuvres au Salon de 1863.
Mais devant l’important nombre de refus, Napoléon III autorise un Salon des refusés au Palais de l’industrie.
Il réunit tous les peintres qui n’ont pas été acceptés par l’Institut. Pour ne citer que quelques noms, on y trouve : Manet, Pissarro, Gauthier, Legros, Cézanne.
Exposer dans ce Salon c’est risquer la risée publique, ainsi un grand nombre de personnes se moquèrent des peintres.
Mais cette exposition permet à certains critiques de défendre ces artistes notamment grâce aux peintures de Manet.
Elle montre également aux jeunes peintres que leurs idées trouvent des échos chez d’autres artistes plus classiques comme Legros et Fantin-Latour.
Le divorce avec l’art officiel
Avec la création de la IIIe Républiques, les artistes pensaient que les institutions changeraient. Renoir envoie son tableau Parisiennes costumées en Algériennes et Manet envoie Bon Bock. Les deux sont refusés. Les autres ne présentent rien. Ils ont compris que leur peinture n’était toujours pas acceptée.
Ils exposent mais chez leur ami Durand-Ruel qui les présente à Londres, à New York et dans ses galeries de Paris.
Leur séparation d’avec l’art officiel est ainsi marquée.
N’ayant plus d’espoir d’opportunité, ils se consacrent à ce qui leur plait le plus dans la peinture : la lumière. Leur but est d’étudier directement les variations de la lumière et ses effets sur la netteté des formes.
Ils suppriment de leur palette les couleurs ressemblant au bitume ou à la terre de sienne et bannissent le noir. Ils utilisent de nouvelles couleurs et de nouvelles formes pour exprimer leurs émotions.
En se séparant définitivement de la peinture classique et de l’Ecole des Beaux-arts, les impressionnistes portent le mouvement à sa maturité.
La loi du contraste simultanée des couleurs
Pourquoi je parle de ça ?
Parce que les Impressionnistes font de nombreuses recherches sur la couleur, et cette loi est une découverte qu’ils appliquent.
Sous ce nom compliqué se trouve en fait un principe très simple.
Il s’agit d’un principe énoncé par Chavreul dans son livre De la loi du contraste simultanée des couleurs et de l’assortiment des objets colorés.
Le principe est le suivant : en mettant côte à côte deux étendues de couleurs primaires différentes, suffisamment grande mais pas trop non plus, le spectateur a une illusion d’optique puisqu’il verra une troisième couleur qui harmonisera les deux.
Exemple : en juxtaposant du rouge et du bleu, les deux couleurs vont se mélanger sur la rétine du spectateur qui se trouve à distance pour former du violet.
Ce phénomène avait déjà été découvert auparavant avec Léonard de Vinci et Rubens, mais les recherches des impressionnistes sur la couleur les ont emmenés à s’intéresser à l’ouvrage de Chavreul publié en 1839.
Les plus fidèles de ce principe sont Monet et Renoir. Ils le respectent à tel point qu’on ne sait auquel attribué certaines Mare aux canards.
Mais comment appliquent-ils ce principe ?
Tout d’abord en ne mélangeant plus les couleurs sur leur palette mais en les mettant côte-à-côte de manière à ce que le mélange se fasse par la perception.
Exemple : Pour faire du vert ils ne vont pas mélanger du bleu et du jaune sur leur palette.
Ils vont mettre une touche de jaune à côté d’une touche de bleu directement sur la toile. Le vert apparaitra dans l’oeil du spectateur grâce à la juxtaposition des deux couleurs. Cela s’appelle un mélange optique.
Cependant il y a une différence entre l’énoncé de Chevreul et ce qu’en font les impressionnistes.
Selon Chevreul, pour que le contraste simultané se fasse les plages de couleur doivent être assez grandes sans qu’elles le soient trop non plus. Si la superficie de ses plages doit être limitée, elle doit quand même être suffisamment étendue.
Or, les impressionnistes font de petites plages colorées car ils ont remarqué qu’en juxtaposant de petites touches de couleur, l’œil rapprochait quand même les couleurs les unes des autres.
Les caractéristiques de l’Impressionnisme :
– Peinture faite de tâches colorées et lumineuses
– Extrême attention portée aux variations de lumière et aux jeux de reflet
– Représentation de paysages urbains ou ruraux
– Absence de volume et de profondeur
– Les nuances de gris et de noir sont exclues
Les peintres représentatifs de l’Impressionnisme
Monet
En 1862, Monet arrive à Paris après avoir fait la connaissance de Boudin.
Ce dernier lui conseille de faire du paysage en lui montrant que tout ce qui le compose est beau : le ciel, la mer, les gens, les animaux, la lumière, tout.
Il lui montre également que tout ce qui est peint sur place acquiert une puissance qui est impossible en atelier.
Boudin amène donc Monet avec lui quand il peint en plein air. C’est à ce moment que Monet découvre sa vocation : « Ce fut tout à coup comme un voile qui se déchire. J’avais saisi ce que pouvais être la peinture. Ma destinée de peintre était ouverte ».
Monet refuse ensuite de s’inscrire à l’école des Beaux-arts et passe d’un atelier à l’autre.
Mais son père ne conçoit pas l’apprentissage sans maître. Monet devient alors l’élève de Gleyre.
Mais celui-ci ne jure que par l’Antique et lui reproche de reproduire ce qu’il voit avec trop de ressemblance.
Cela ne convient pas à Monet qui veut continuer à faire la peinture qu’il aime.
Il est d’autant plus convaincu de continuer dans sa voie par le soutien qu’il reçoit des autres élèves de ce maître : Bazille, Renoir et Sisley.
Ils décident alors de quitter l’atelier.
Renoir part alors au Louvre pour analyser les maitres du XVIIIe siècle tandis que Bazille copie Rubens et Tintoret.
Monet, toujours attiré par le paysage, préfère prendre directement la nature comme modèle. Il emmène alors ses amis à Chailly, au bord de la forêt de Fontainebleau.
C’est leur première fois avec la peinture en plein air.
Monet s’installe en 1864 à Honfleur auprès de Jongkind et de Boudin. Bazille le rejoindra.
Là-bas chacun développe sa propre conception de la composition :
– Pour Monet il s’agit de l’interprétation exacte du sujet.
– Boudin, lui, permet la suppression des détails.
– Jongkind est pour la liberté totale. Pour lui il faut composer selon son inspiration et il est même possible de rajouter des éléments étrangers.
Jongkind avait découvert, comme Constable et Boudin avant lui, que les couleurs pouvaient varier selon les conditions atmosphériques. Pour montrer cela il peint deux vues de la cathédrale de Notre-Dame, avec exactement le même angle. L’une au levée du jour, l’autre un mois après à la tombée de la nuit.
Il a dû partager cette expérience avec Monet car lui aussi a représenté plusieurs fois un même objet à des moments différents de la journée.
Cézanne
Alors qu’il étudie sans grand intérêt le droit à Aix-en-Provence, son père l’autorise à monter à Paris pour se consacrer à la peinture.
Mais son séjour dans cette ville se passe moins bien qu’il le souhaitait.
Il ne s’habitue pas à la vie parisienne et il est déçu par l’accueil de son ami Emile Zola.
Il redescend à Aix-en-Provence où il réfléchit aux causes de son échec.
Il se désespère d’avoir une peinture incapable de traduire ses impressions.
Il prend conscience de ses défauts : « J’ai une petite sensation et je n’arrive pas à m’exprimer, je suis comme qui posséderait une pièce d’or sans pouvoir s’en servir ».
Mais s’il ne parvient pas à retranscrire ses émotions c’est parce qu’il peint à partir des règles classiques du dessin, de la couleur et de la vérité.
Sa sensibilité ne peut être exprimée par la peinture classique.
Son tempérament parvient finalement à s’exprimer aux côtés des Impressionnistes qui lui enseignent leurs expériences sur la couleur ; et c’est Pissarro qui le convertit au travail en plein.
Lorsqu’il dit : « le contour me fuit », au début il s’agit d’un défaut puisque cela signifie qu’il ne maitrise pas le dessin.
Mais en ayant découvert la peinture à partir de taches de couleur et de lumière, cela devient une qualité et même la caractéristique essentielle de sa peinture.
Manet
Rendu célèbre par le scandale du Déjeuner sur l’Herbe et d’Olympia, il devient le chef de file de l’Impressionnisme.
Mais il l’est devenu presque malgré lui car il considère les jeunes réformateurs de la peinture comme des gens bruyants et encombrants.
Degas
C’est Manet lui conseille de délaisser la peinture d’histoire et tout ce qui touche à l’enseignement de l’Académie des Beaux-arts pour se consacrer à l’observation du quotidien.
Degas préfère les sujets élégants des champs de course et de la danse.
Comme les autres peintres il représente ce qu’il voit, mais le moment qu’il choisit est parfois ironique. Il lui arrive de peindre les femmes dans les moments les moins avantageux, lorsque leur regard exprime la fatigue ou lorsque les danseuses ont mal aux pieds.
Renoir
En 1881 il fait un voyage en Italie et redécouvre Raphael.
Cet événement provoque un changement dans sa peinture.
Il se met alors au dessin jusque là négligé par tous les impressionnistes.
Ceux-ci l’avaient exclu pour conserver l’émotion première.
Il s’intéresse ensuite à la manière de dessiner de Boucher, de Fragonard, d’Ingres et à celle des peintres japonais.
En trouvant une synthèse entre tous ces styles il obtient un équilibre entre l’observation, la couleur et la forme.
Mais son intérêt pour l’effet de la lumière sur les objets est toujours au cœur de sa peinture, c’est pour cela qu’il reste un impressionniste.
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