Krisskolb : l'interview -
984
post-template-default,single,single-post,postid-984,single-format-standard,cookies-not-set,ajax_fade,page_not_loaded,,side_area_uncovered_from_content,qode-theme-ver-17.2,qode-theme-bridge,qode_header_in_grid,wpb-js-composer js-comp-ver-5.6,vc_responsive

Krisskolb : l’interview

krisskolb

Krisskolb : l’interview

Krisskolb : un artiste à l’univers particulier

 

 

Aujourd’hui je vous présente un artiste que j’apprécie particulièrement.

 

Ça fait un moment que je souhaitais vous en parler et je suis ravi qu’il ait accepté de parler de son parcours et de son travail.

 

Interroger un artiste actuel est vraiment quelque chose d’extraordinaire.

 

D’habitude nous sommes confrontés aux tableaux et c’est tout.

Si nous voulons en savoir plus il faut parcourir internet et des tas de livres. Malgré cela nos questions restent parfois sans réponse.

 

Là, l’artiste explique son processus créatif et fait par de ses pensées.

 

Nous voyons donc l’humain derrière le tableau. Puis, et surtout, il nous éclaire. Il nous apporte des réflexions que nous n’aurions jamais eu sans lui.

 

Interroger un artiste actuel permet donc de concevoir de nouvelles idées, d’en apprendre plus sur la peinture et de nous questionner sur notre rapport à l’art.

 

 

Krisskolb : l’interview

 

 

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et dire ce qui vous a motivé à être artiste ?

 

 

Je suis né en 1957. Je suis passé par l’école Dupéré dans le but de devenir auteur de Bandes Dessinées et me suis obstiné dix ans dans cette voie avant de me rendre à l’évidence que je n’étais pas fait pour cela.

 

En fait le monde de la Bande Dessinée, en tout cas son côté commercial, pas celui de la BD alternative, nécessite des dessinateurs très techniciens au style graphique déjà établi et peu susceptible de changer. Ce qui n’était pas mon cas. Chaque idée pour une nouvelle histoire se traduisait par un nouveau style graphique. Dessiner l’album était en fait une occasion d’approfondir un style qui se modifiait de case en case… Hum, pas très vendeur.

 

Le monde de la peinture et de la sculpture permet d’enchaîner les expériences les plus diverses, chaque œuvre étant indépendante de la précédente.

 

C’est même l’opposé de la BD puisqu’on peut développer un thème de plusieurs façons et avec différentes techniques.

 

Il m’a fallu presque repartir de zéro pour découvrir progressivement une autre façon de m’exprimer.

J’ai, en quelque sorte, refait seul mes années d’apprentissages.

 

Quand j’ai abandonné mes ambitions bédéistes et que j’ai voulu faire autre chose, je n’avais de mes connaissances artistiques qu’une vision « réaliste » des choses.

 

Une fois une certaine technique acquise, faire du beau dessin de nu n’est pas spécialement satisfaisant.

 

Tout en restant de le domaine du corps humain (ou non) j’avais besoin d’aller vers une forme d’abstraction. Les aquarelles et les peintures à la « Giger » correspondent à cette période (encore très BD). Composer une sorte d’ossuaire ; accumuler des formes de chair et d’os sans forcément identifier un corps ou un animal était une façon de répondre à cette envie naissante de quitter le réalisme.

 

 

 

krisskolb

Peintures dans le style de Giger : Les Matrices

 

 

Se mettre dans la lignée d’un peintre modèle est aussi, je suppose, une manière d’en finir avec l’admiration qu’on lui porte pour passer à autre chose. C’est un hommage, mais aussi un assassinat.

 

Cette période était nécessaire (il fallait bien amorcer la machine), mais elle ne correspond pas à une vraie démarche personnelle que j’ai eu par la suite.

 

Je ne prétends pas être novateur, ni apporter quoique ce soit à « l’Art ». Ma démarche ressort plus du développement personnel. Je me contenterai ici uniquement d’en expliquer le plus simplement possible l’évolution.

 

Pour ceux qui pratiquent les arts plastiques ces explications peuvent paraître des plus banales.

 

 

 

Quelles sont vos sources d’inspiration dans la vie de tous les jours ou dans le domaine artistique?

 

 

Les sources d’inspirations sont multiples. Les influences, l’observation, l’introspection, le hasard, les idées qui s’enchaînent, l’une en entraînant l’autre et celles qui surgissent on ne sait d’où,

 

– Les influences : Je suis naturellement attiré par les univers sombres : Kiefer, Bacon, Velikovitch, Belmer, Giger, Von Stuck, Böcklin …

 

– Observation, introspection et hasard : Tout une partie de la peinture abstraite joue sur l’influence, l’interaction des masses, des lignes, de leurs couleurs et des tentions qu’elles génèrent.

 

L’image de la « réalité » subit les mêmes lois disons physiques, déformées par la lecture psychologique de notre cerveau puis retranscrit avec l’idée que nous nous en faisons et les moyens que nous nous donnons pour le faire. Cela fait un sacré méli-mélo à organiser et à analyser.

 

Pour être plus spécifique je vais commenter le travail suivant :

 

Afin de libérer la main et l’esprit, j’ai pratiqué le dessin automatique.

 

Dans une espèce de transe hypnotique on laisse courir seule sa main sur une feuille de papier et le trait se déroule là ou il veut.

La main « décide » de renforcer certaines zones, souvent elle repasse, insiste sur certains endroits. Elle est très influencée par ce qui est déjà tracé. Des formes, une dynamique se créent toutes seules.

 

 

krisskolb

 

 

Sur une image déjà existante (ici une photo publicitaire) avec un stylo elle entoure, noircit, souligne.

 

Mon travail consiste à être à son écoute. A me dédoubler de façon à ce que sans la contrarier je puisse aussi intervenir de façon objective et technique : Analyser ce qu’elle a fait de bien. A moi le choix de la couleur. Aplat de peinture acrylique pour épurer les contours.

 

Bien que photographiques, les volumes du modèle original sont transformés par cette intervention et de nouveaux sont créés. Cette déstructuration-recomposition apporte une relecture de l’image comparable à celle des rêves dans lesquels le monde est déformé mais reconnaissable avec un réalisme troublant.

 

Il y a une jouissance très libératoire dans cette manière de laisser aller la main à « l’instinct », à ne pas se soucier de ce qui est convenu, à ne pas être soumis à la forme et aux volumes réalistes. Pas plus qu’à l’idée du « beau » qui bride la spontanéité ou l’envie de travailler hors normes.

 

 

krisskolb

 

 

 

Ici, on peut constater que le résultat est très proche d’une sculpture.

 

 

On retrouve le principe de ce geste irraisonné dans le portrait de Coralie ou la mirette tranche dans la terre comme le stylo sur la feuille.

 

 

 

krisskolb sculpture

 

 

Les deux moitiés du visage ne sont pas sur le même plan. Ici des creux sont taillés à la place des volumes (la pommette de la partie gauche par exemple). Même geste dans les peintures des modèles posant sur des plateaux tournants de sculpteurs (voir ci-dessous).

 

 

krisskolb peinture

 

 

Au même chapitre des découvertes irrationnelles (comme les creux à la place des volumes en sculpture) se trouve l’utilisation de taches noires pour indiquer des lumières comme dans le dessin ci-dessous (sur les seins, les cuisses, les genoux). Sans en abuser, sinon cela créé un négatif, cela fonctionne dans une image essentiellement graphique.

 

 

krisskolb

 

 

Quel est votre processus créatif ? Vous avez déjà l’idée et vous la reproduisez ? Ou peignez-vous intuitivement et un moment l’idée apparaît ?

 

 

Parallèlement à cette libération du geste, ce style de peinture plutôt graphique avec des aplats de couleur et de noir m’est apparu en rêve. Je me suis vu peindre ce tableau que j’ai réalisé le lendemain.

 

 

krisskolb

 

 

Il m’arrive fréquemment de rêver que je travaille sur telle ou telle pièce où que je visite une exposition de mes œuvres non encore réalisées et dont certaines (des bronzes immenses par exemple) ne se réaliseront jamais.

 

krisskolb dessin

 

Le travail de l’inconscient montre que les idées qui semblent surgir naturellement à l’état de veille sont en fait le fruit d’une intense maturation interne.

 

Il y a aussi la simple envie de développer une intervention, une technique découverte dans un travail précédent, parfois un heureux accident. On sent que là on a attrapé quelque chose qu’il ne faut pas laisser filer et même si on ne l’utilise pas tout de suite ça reste dans le coin de la tête.

 

En général, une idée en entraîne une autre. La série des portraits réalisés en terre a donné suite à une exploitation photo-numérique et une graphique.

 

 

 krisskolb

 

 

 

Pouvez-vous décrire votre travail ?

 

 

Pour la raison évoquée de l’enchaînement des idées, il est fatalement multiforme. Surtout quand on travaille la peinture et la sculpture. Il y a des interactions qui se forment. Elles peuvent se résoudre dans le bas-relief ou par l’intervention de la couleur dans la sculpture et de la matière autre que picturale dans la peinture.

 

 

krisskolb bas relief

Exemple de bas relief basé sur le même principe que les peintures

 

 

C’est ce qui se passe dans l’utilisation de la matière tissu-papier-corde. Tout d’abord intervention de la corde dans un bas relief de carton. Puis coutures, corde et tissu dans une peinture sur toile découpée. Enfin intervention de la couleur dans une sculpture faite de tissus imprimés.

 

 

krisskolb

 

 

 

Pourquoi cette fascination pour le corps humain ou plutôt sa déformation ?

 

 

Deux origines différentes mais qui se complètent pour ma représentation (torturée?) du corps humain.

 

La première : je suis effectivement fasciné par la construction du corps humain.

Une machine complexe qui porte en elle-même une multitude de dynamiques différentes (Ce avec quoi jouent les danseurs par exemple) et une variété de paysages morphologiques et donc de volumes que les mouvements transforment.

 

Dans une représentation, disons classique, j’ai la vision “Rayon X” de ce qui se passe en interne. Un peu comme un géologue qui dans un paysage voit en surimpression la nature du terrain, ses différentes couches et le travail des forces telluriques qui l’ont construit.

 

 

krisskolb

 

 

Contrairement à ce qu’on pourrait croire un travail comme “autopsy” relève plus de la construction que de la destruction.

Il s’agit d’un moulage plastic d’une terre. En fait j’ai bâti la sculpture en partant de l’ossature, en rajoutant la myologie et en évitant de tomber dans la représentation banale d’un corps complet en m’arrêtant au moment ou les dynamiques, la construction étaient les plus intéressantes.

 

C’est pour cette raison que dans certaines peintures la tête est parfois absente ou cachée dans l’ombre.

 

Souvent, dans la composition mettant en scène la dynamique d’un corps, la tête est un élément qui casse cette dynamique. (La victoire de Samothrace dans son état actuel est certainement plus élancée que si on lui rajoutait la tête.) Quand elle n’est pas cachée par un bras qui prolonge le buste, la tête joue comme un point final. De plus elle tire la peinture dans une autre catégorie : le portrait.

 

Mais je dois reconnaître que les raisons techniques n’expliquent pas l’aspect indéniablement torturé de mes sujets.

 

 

La deuxième : la découverte de cette vision «déformée » que j’ai en parallèle de la vision « normale » et que j’ai déjà évoquée plus haut avec la désinhibition du geste.

 

La réalité, ce qu’on voit de la réalité et ce qu’on comprend de la réalité sont trois choses différentes. Chacun peut en faire l’expérience ne serait-ce qu’avec «un petit coup dans le nez » ou un jour de grande fatigue. La réalité semble lointaine, certains détails prennent une importance démesurée, les perspectives sont mouvantes, les profondeurs différentes. Bref on perd les repères habituels et notre appréhension de la réalité (qui est censée être objective) est autre. Quand j’observe un modèle, je le vois différemment que lorsque je le regarde. A cette vision différente s’ajoute la problématique «comment la transcrire ? » pour y être le plus fidèle.

 

 

 

Vendez-vous vos œuvres ?

 

 

“C’est intéressant, mais je ne voudrais pas ça dans mon salon” est la remarque la plus courante que j’entends lors des expositions auxquelles je participe.

 

Je dois reconnaître que mon univers est … particulier.

 

Je n’ai pas d”Agent” et “Agent d’artiste” est un vrai travail qui prend du temps et nécessite un talent commercial, que je n’ai pas, en plus d’un carnet d’adresses.

 

 

 

Dans quels buts peignez-vous ? Par besoin d’expression ou seulement pour le plaisir ?

 

 

Comme on dit souvent “Ce n’est pas la destination qui compte c’est le chemin”. Je pense que c’est particulièrement vrai dans l’art.

 

On peut avoir un but au départ: “Je veux faire ceci, comme cela ou comme untel” mais dans tous les cas on est amené à découvrir des choses le long du chemin.

Certains suivent des voies déjà fréquentées, en choisissent une et ne s’en écartent pas, d’autres (très rares) taillent leur propre sentier dans des terres inconnues.

 

Je serais plutôt du genre à me balader au hasard, croisant des chemins existants (pas les plus fréquentés, j’espère) , les empruntant un peu, en en déviant aussi, en retournant sur mes pas parfois, afin de tracer mon propre itinéraire.

 

Autre comparaison pour essayer de définir la création artistique.

C’est aussi une sorte de jeu, de rébus à résoudre dont on se fixe soi-même des règles qui peuvent changer à tout instant. Malgré tout, cela doit être cohérent, selon ses propres règles “esthétiques”.

 

 

 

Peignez-vous dans le but d’agir sur le spectateur, pour le faire rêver, pour le choquer ou pour qu’il s’interroge ? Comment le public réagit-il face à vos œuvres ?

 

 

Au moment de la création je ne pense pas du tout au spectateur. Je suis content de montrer mon travail, bien sûr, et ravi d’être apprécié par certains mais ce n’est pas ma motivation. De même pour la vente.

 

Ce que peut voir le spectateur m’échappe totalement. C’est à lui de construire sa propre histoire en fonction de ce qu’il découvre, le touche ou le répugne, en fonction de son vécu, de ses aspiration. Cela le regarde lui seulement.

 

Par exemple pour « It’s alive »…

 

 

krisskolb it's alive

 

 

L’idée d’origine (et non réalisée) était de faire un personnage qui respire imperceptiblement à l’aide d’un moteur sous la cage thoracique. Pour cela il fallait un matériau léger qui puisse s’articuler autour des bras (donc attaché au support) et du ventre et des jambes qui doivent rester pendantes. Pour l’articulation le tissu s’est imposé.

Qui dit tissu dit couture et comme il fallait que je réalise les parties du corps indépendamment l’une de l’autre… couture et corps égale Frankenstein (d’où le titre).

 

La forme de croix du support est due uniquement aux contraintes de transport ; à l’origine c’était un cadre métallique. Ceci dit cela colle très bien avec le sujet.

Et donc le public a évoqué la religion depuis la sorcière jusqu’au blasphème. Du coup je n’ai pas pu résister à la tentation d’un montage photo pour le site.

 

 

krisskolb

 

 

Mais comme on voit l’idée de base est très éloignée de la perception du spectateur.

 

  

 

J’ai vu que vous faisiez de la peinture et de la sculpture. La peinture a-t-elle des limites que la sculpture permet de dépasser ?

 

 

C’est la sculpture qui m’a amené au style de peinture que je pratique pour les raisons et les causes suivantes.

 

Le sujet étant le corps humain, ce qui l’entoure n’a pas d’importance. C’est ce qui se passe dans la sculpture : on fabrique un objet autonome qui ne tient pas compte de l’environnement dans lequel il a été créé. Contrairement à la peinture qui souvent cherche à rendre en plus de la représentation du sujet, une lumière, une couleur, une ambiance liée à son environnement.

 

Certaines de mes peintures comme “Icare” ou “L’ange déchu” ne sont pas sur châssis. La toile est découpée à la forme du sujet et Il n’y a pas de fond.

 

 

krisskolb

 

 

(N.B : Lorsque j’analyse un tableau, je fais attention au fond utilisé par l’artiste pour présenter le sujet. Pour certaines peintures je parle d’absence de fond parce qu’il est soit blanc soit noir.

 

Mais pour les deux sujets ci-dessus, Krisskolb a littéralement fait une peinture sans fond.

 

Il a peint un sujet puis il l’a exposé à la manière d’une sculpture.

 

Je n’avais jamais vu cela !

 

L’alliance des deux en fond des représentations originales et uniques.)

 

 

Avec La Gorgone, Oedipe et le Sphynx ou encore les portraits, c’est exactement l’inverse. Je pars de sculptures auxquelles je redonne un contexte visuel, une histoire.

 

 

krisskolb gorgone

 

 

Curieux aller retour.

 

(N.B : il s’agit d’une peinture mais la Gorgone a un aspect très sculptural. Elle a la couleur froide des statues et la roche sur laquelle elle est assise agit comme un socle.

 

Il n’y a que le fond qui permet d’être sûr qu’il s’agit bien d’une peinture.

 

Donner à Méduse une représentation statuaire est particulièrement intéressant quand on pense à son pouvoir de pétrification.

 

Ici, sculpture et peinture se complètent donc pour donner à la Gorgone toute sa puissance.)

 

 

 

C’est aussi la sculpture qui m’a amené aux corps en apparence « déformés ». J’exécute ces peintures dans un atelier de sculpture. Le modèle est installé sur un plateau tournant afin de présenter aux sculpteurs les différentes faces d’une même position. Les sculpteurs tournent leur sellette au même rythme pour effectuer une réalisation dans les trois dimensions. Sur la toile il n’y a que deux dimensions. La gageure est de représenter l’entièreté du modèle dans son caractère, sa position malgré des vues toujours changeantes. Tout en assurant une certaine cohésion.

 

 krisskolb

 

 

(N.B : cela me rappelle que dans l’antiquité la sculpture était considérée comme supérieure à la peinture. Pourquoi ? Parce qu’elle pouvait représenter l’homme en trois dimensions, ce qui est impossible à la peinture.

 

Mais là, Krisskolb hausse la peinture au niveau de la sculpture.

 

En déformant le corps (peinture de gauche) ou en superposant des représentations de celui-ci (peinture de droite), l’artiste parvient a montré différentes parties d’une même personne que nous ne voyons normalement pas sur une même vue.)

 

 

Laquelle de vos création préférez-vous ?

 

 

Bien que très différent des processus de création que je viens d’expliquer, j’ai un faible pour la pouponnière : une installation de 10 fœtus de silicone éclairés de l’intérieur dans un volume cubique peint à la représentation d’un utérus fantasmé et dans laquelle le spectateur peut pénétrer. Peut-être parce qu’elle unit peinture et sculpture, intérieur et extérieur et qu’elle est le symbole de la création.

 

 

krisskolb pouponnière

 

 

Krisskolb, je vous remercie une fois de plus pour le temps que vous m’avez consacré.

 

 

Conclusion

 

 

Je vais terminer cet article en rappelant quelque chose d’important pour l’artiste.

 

Les explications qu’il donne sur son travail ne doit pas remplacer votre propre analyse.

 

Le but n’est pas de retrouver ce qu’il a voulu exprimer mais de faire votre propre interprétation.

 

Et c’est ce que j’ai fait dans ce deuxième article sur l’artiste.

 

Si vous voulez voir plus d’œuvres de Krisskolb et rentrer plus profondément dans son univers : n’oubliez pas d’aller sur le site de l’artiste !

 

 

Vous voulez faire vos propres analyses de tableaux mais vous ne savez pas comment faire ?

Alors téléchargez cet ebook qui explique les bases pour comprendre une multitude de peintures.

Pour le recevoir c’est facile : Indiquez votre prénom et votre email dans le formulaire ci-dessous :

comment analyser une peinture  


 

Pas de commentaire

Ecrire un commentaire